Tout le monde ne sait pas que Murano n'est qu'un endroit. Murano est l'île située à quelques centaines de mètres de Venise, où tous les fours produisant du verre ont été transférés en 1295 par décret de la République de Venise, pour éviter les incendies dans la ville.
À l'ère de la mondialisation, même Murano - comme beaucoup d'autres symboles d'excellence - est victime de contrefaçon : une estimation plutôt conservatrice montre qu'au moins 60 % des produits vendus en ligne et 50 % de ceux vendus dans les magasins du monde entier sont étiquetés. comme « verre de Murano » mais n'ont malheureusement pas été fabriqués à Murano.
Puisque Murano n'est pas une marque mais une origine, il est facile de comprendre l'extrême difficulté rencontrée par les organismes administratifs pour tenter de protéger l'authentique verre de Murano contre la contrefaçon et les fausses certifications.
À Murano, il y a environ 100 fabricants - depuis de nombreux petits artisans indépendants jusqu'aux entreprises de 10/50 salariés - il est facile de comprendre qu'être implanté sur l'île n'est pas une garantie suffisante de qualité. La plupart de ces verriers créent des objets de grande qualité, tant en termes de technique que de design, mais il n'est pas si rare d'en trouver d'autres qui produisent des souvenirs plutôt simples.
Une appellation d'origine existe : Vetro Artistico® Murano . Il s'agit d'une marque certifiant que les produits en verre sont fabriqués sur l'île de Murano, établie et réglementée par la loi n. 70 du 23/12/94 Région Vénétie et il reconnaît que le produit a été entièrement créé à Murano.
Avec cette marque, le Gouvernement Régional protège les consommateurs et préserve l'un des symboles les plus anciens du "Made in Italy" , car il certifie que les produits sont fabriqués selon l'ancienne tradition de l'île de Murano . L'autocollant ne peut pas être contrefait, ce qui signifie qu'il ne peut pas être retiré – sinon il se briserait – et porte le code d'identification du fabricant.
Mais ce n'est pas gratuit et les producteurs les plus petits et les moins riches hésitent à y adhérer ; en fait, le Consortium a dû faire face à l'opposition de nombreux maîtres et fabricants de verre muranais. Nous parlons de marques importantes et connues telles que Venini, Barovier & Toso, Dino Rosin, qui pour diverses raisons ont refusé d'adhérer au Consortium.
Ils considéraient la valeur de leur marque si forte qu’un autre certificat était inutile.
Dans d'autres cas rares mais importants, le fabricant n'a pas pu adhérer au consortium en raison d'un approvisionnement en pièces semi-finies provenant de la région de Venise et non exclusivement de l'île de Murano.
D'autres, bien que moins connus, ont jugé trop coûteux d'adhérer au Consortium et ont préféré investir leurs ressources dans la production.
Alors, comment savoir si vous achetez du verre de Murano original ?
Le premier indicateur est le prix : s'il est trop bas par rapport à d'autres revendeurs, alors soyez prudent et demandez des explications.
Mais le meilleur moyen de s'en assurer est de demander au revendeur une attestation mentionnant le nom du fabricant : vous pourrez alors vérifier sur Internet si l'artiste existe et si l'objet que vous avez acheté correspond à sa production typique. Une liste des entreprises certifiées Vetro Artistico® Murano peut être trouvée ici et la liste des revendeurs certifiés ici (d'ailleurs, nous sommes le numéro V07).
Si vous achetez sur une boutique en ligne, choisissez des sites spécialisés , demandez des garanties écrites et le nom du fabricant s'il n'est pas indiqué. « Murano » seul ne veut rien dire.
S'il n'y a pas d'informations d'identification sur le vendeur ou si vous avez des soupçons, n'hésitez pas à nous demander un avis ou à demander un avis au consortium Promovetro ( www.muranoglass.com/fr ).
Nous nous engageons toujours contre la contrefaçon du nom Murano et du verre de Murano et serons toujours heureux de vous donner des conseils gratuits.
